K.GRIGORYAN-DOÏMADJYAN QUELQUES REMARQUES SUR LA PRONONCIATION DES ANTHROPONYMES ET DES TOPONYMES FRANÇAIS Entre la forme phonique du français et sa forme écrite il y a un écart important. Et cet écart est exceptionnellement grand dans les anthroponymes et aussi bien que dans les toponymes. En nous occupant de la problématique de transcription des noms propres de personne et de lieu du français, nous avons trouvé utile de faire cette petite esquisse de quelques difficultés concernant leur prononciation. Nous croyons que nos remarques pourraient intéresser aussi bien les traducteurs transcrivant des noms propres, que les linguistes. Si une partie des noms propres est d'une prononciation transparente, de nombreux restent énigmatiques pour le grand public francophone hors de la France, car les dictionnaires des noms propres ne contiennent pas suffisamment d’informations sur leurs formes phoniques. Les indications de l'Académie à ce propos sont souvent courtes, limitées pour la plupart à la prononciation des noms communs[1]. On dit que le bon français, du point de vue de l'accent et de la prononciation, est le français parlé en Touraine, de la même façon l'anglais de référence est celui que l'on parle à Oxford ou à Cambridge. Pourtant, nul n'ignore la diversité des prononciations régionales de ces langues qui, par ailleurs, s'écrivent de la même façon dans tout le pays. Ainsi, le français actuel s'est construit à partir de la norme parisienne en usage à la cour du roi de France et s'est progressivement répandu en province, dans les villes d'abord, puis dans les campagnes. Portant l’empreinte des civilisations passées les anthroponymes et les toponymes, transmis généralement depuis des siècles, font partie du patrimoine linguistique. Depuis le moyen âge la graphie française n'a pas été ni améliorée ni ordonnée[2], par conséquent la graphie des anthroponymes et des toponymes pose de divers problèmes. Dans l’ensemble elle a conservé l’orthographe complexe, archaïque ou pédante de la Renaissance avec nombre de lettres doubles, de lettres parasites, sous l’influence, souvent mal comprise, du latin. Les anthroponymes et les toponymes ont échappé, la plupart, à la réforme orthographique que l’Académie française a effectuée pour les mots du vocabulaire: on a continué à écrire Lamy, Lasnier, Renault, alors qu’on avait cessé d’écrire amy, asnier, il fault[3]. L'orthographe des curés, qui ont tenu les registres du XVIe au XVIIIe siècles, était très flottante: on voit dans le même registre le même nom écrit tour à tour, par exemple : Fresney, Fresnet, Frenet. C’est un peu au hasard que telle forme s’est fixée plutôt que telle autre[4]. Les consonnes parasites ne se prononçaient pas : jusqu’à nos jours dans la tradition familiale on dit: Minjô, Gounô, Lânier, tout en écrivant : Minjoz, Gounod, Lasnier. La fausse régression (régression erronée) joue un rôle important dans l’évolution des anthroponymes. C’est le retour à une prononciation transformée dans l’usage populaire. Vers la fin du moyen âge, sous l’influence des milieux cultivés, on remit en honneur l’ancienne prononciation. Mais le retour fut opéré quelquefois à tort dans les mots dont l’origine était mal connue: ainsi s’expliquent les Duchaussoir pour Duchaussoy. On a surtout rétabli des s imaginaires, d’après les nombreux noms comme Lasnier, Laisné, etc., où l's était étymologique, mais ne se prononçait plus depuis le XIIe siècle[5]: l'Académie a supprimé cet s dans les noms communs seulement en 1740. Par analogie, de nombreux Bénard (forme altéré de Bernard), Enault, Meunier, Munier, se sont écrits Besnard, Esnault, Meusnier, Musnier, sans que la prononciation fût changée[6]. Il est intéressant à noter que l's dans Robespierre – ancien Robépierre, de Robert-Pierre – fut prononcé à Paris dès la Révolution[7]. Devant l’incertitude où l'on peut être si tel ou tel individu prononce ou non l's de son propre nom, il vaut mieux ne pas le prononcer soi-même. On ne le prononcera pas en tout cas lorsqu'il s'agit des personnes nées avant le XXe siècle: par exemple dans: Besnard (peintre, 1849-1934), Besnier (médecin, 1831-1909), Démoustier (écrivain, 1760-1801), Meusnier (général, 1754-1793)[8], etc. L'écriture et la prononciation sont deux forces constamment en lutte. D'une part il y a des efforts pour conformer l'écriture à la prononciation; mais ces efforts ne produisent jamais que des corrections partielles, l'ensemble de la langue résistant, en vertu de sa constitution et de son passé, à tout système qui en remanierait de fond en comble l'orthographe. D'autre part, il y a, dans ceux qui apprennent beaucoup la langue par la lecture sans l'apprendre suffisamment par l'oreille, une propension très marquée vers l'habitude de conformer la prononciation à l'écriture et d'articuler des lettres qui doivent rester muettes. Ce rapide aperçu, malgré sa brièveté, permettra d'apprécier la complexité et la multiplicité des problèmes posés par la prononciation des noms de personne et de lieu du français. Dans la partie qui suit nous présentons les résultats obtenus, en les classifiant dans les groupes. I. La consonne s est muet d'une façon générale: 1.Dans les anthroponymes commençant par Des-: Desbains, Desbancs, Desbarbieux, Desbarreaux, Desbats, Desbazeilles, Desbeaux, Desbenoit, Desbisson/s/, Desblanches, Desboeufs, Desbois, Desbonnet/s/, Desbordes, Desbouis, Descartes, Descazeaux, Deschamps, Desclais, Desclosages, Desclosures, Descombes, Descostes, Descourailles, Descoutures, Descroizilles, Descuves, Desfassieux, Desflaches, Desfossé/s/, Desgenettes, Desgoutte/s/, Desgrieux, Desjobert, Deslandes, Deslauriers, Desloges, Desmahis, Desmarais, Desmarest, Desmoulin/s/, Desnouveaux, Despoutère, Desplanques, Desportes, Despréau/x/, Després, Desprieux, Desrousseaux, Desruelles, Destouche/s/, Desvachez, Desvignes, Desvoivres etc.[9] Rem. I -Mais l's se prononce dans: Desboeuf, Descolle, Descamps, Descos, Descossy, Descot, Descout, Desmé, Desmergée, Desmond, Desmont, Desnos, Desparain, Desparmet, Despaux, Despert, Despot, Despous, Despuch, Desquibes, Desta, Destal, Destand, Destauille, Destel, Destip, Destrac, Destrebecq, Destrées, Destremeau, Destret, Destribatz, Destrot. Rem. II - L's est muet ou se prononce, suivant les personnes qui portent ces noms, dans: Desbans, Desbaux, Desbons, Descalles, Desclés, Descottes, Deslaire, Deslis, Desmettre, Desmeure, Desmier, Desmons, Desmonts, Desnault, Desnier, Desnot, Desnou, Desny, Despains, Despalles, Despas, Despecher, Desperbasques, Despis, Desponds, Desprey, Desprin, Desriac, Destas, Destors, Destrels, Destresse, Destrez, Detruels, Desvouas. 2. Dans les noms commençant par Bois- ou Bos-: Boisgaillard, Boisgelin, Boisgobey, Boisgontier, Boisguilbert, Boislevin, Boislisile, Boismenu, Boismont, Boismorand, Boisnard, Boisramé, Boisrobert, Boisrond, Boisrouvray, Boisvieil, Boisvieux, Boisvin, Bosdecher, Bosdedore, Bosdeveix, Bosfrand, Bosguérard, Bosredon, Bosvieil etc. Rem. L’s se prononce dans: Boscain, Bosquet, Bosquier; mais on le prononce ou non dans: Boistard, Boisteau, Boistel. 3.Dans les noms commençant par Chesn-: Chesnais, Chesnard, Chesnay, Chesné, Chesnel, Chesnelong, Chesnet, Chesnois, Chesnot, Chesnoy; cf. encore Beauchesne, Duchesne, Lechesne. 4. Dans l'anthroponyme Fresnes et les noms commençant par Fresn-: Fresnes, Fresnay, Fresnel, Fresnoy, Fresny, etc. 5. Dans les noms commençant par Gros-: Grosbois, Grosborne, Grosbost, Grosclaude, Grosclet, Groscoeur, Grosvol, Groscolas, Grosdaillon, Grosdemanche, Grosdenis, Grosdidier, Grosfillet, Grosfils, Grosgogeat, Groslambert, Groslaud, Grosley, Grosléziat, Groslier, Grosmaire, Grosmaître, Grosmangin, Grosmèche, Grosmollard, Grosnier, Grosperrin, Grospierre, Grospiron, Prosprêtre, Grosrichard, Grosriez, Grosroyat, Grosval, Grosvallet, Grosville, Grosvin, etc. Rem. L’s se prononce dans les noms d'origine germanique: Grosfeld, Grossfeld, Grosland, Grosman, Grossman, Grossmann. 6. Dans Mesnil et les composés: Daumesnil, Declomesnil, Derénémesnil, Dumesnildalée, Eprémesnil, Grandmesnil, Mesnildrey, Miromesnil, etc. 7. Dans les noms composés de Pas-: Pasdeloup, Pasdevant, Pasgrimaud. Rem. – Mais l's se prononce dans Pasdoc. 8. Dans Quesne et les noms commençant par Quesn-: Quesnault, Quesnay, Quesnel, Quesneville, Quesnoit, Quesnot. Cf. aussi Dequesne, Duquesne, Lequesne. 9. Dans les noms commençant par Trois-: Troisgras, Troismonts, Troispoux, Troisrieux, Troisvaux. 10. Dans les noms suivants: Aoustin, Aubespine, Bosnage de Beauval, Bastard de Bouillon, Bellesme, Besme, Besnoit, Biesme, Blesle, Boislisle, Boylesves, Bruslé, Bruslon, Caresmier, Cesne, La Champmeslé, Philarète Chasles, Chrestien de Troyes, Coislin, Saint-Cosme, Cosne, Cosnefroy, Crosnier, Crouslé, Dalesme, Davesne, Decaisne, Delavesne, Delescluze, Delesvaux, Delisle, Devismes. Dhuesme, Dombasle, Dosdane, Dubeslay, Ducasble, Duresnel, duc d’Escars, Franchet d’Esperney, Espérnil, Estienne, L’Estoile, famille d’Estrées, Jordan Fantosme, Fenestre, Fimmiastre, Fismes, Gastebois, Gesves, Gresle, Gresly, Du Guesclin, Guesde, Guesdon, L’Hospital, Belle-Isle, Rouget de l’Isle, Jouslin de la Salle, Lafenestre, Laisné, Laisnez, Lapresle, Laubespine, Lecesne, Lecoispellier, Leconte de Lisle, Lemaistre, Lemesle, Le Nostre, Le Prestre, Lévesque, Loisne, Marchoisne, Mesnage, Mesnager, Mousnereau, Nesle, Osnes, Poisvert, Praslin, Praslon, Presle, Presme, Prestre, Raisme, Restif de la Bretonne, Rosny, Sausverd, Sesmaisons, Tesnier, Tesnière, Trastieux, Tulasne, Valisménil, Vismes. Rem. - L's se prononce ou non suivant les personnes dans: Aubespin, Aubrespin, Baslez, Bastard, Besdel, Beslannd, Beslard, Beslay, Beslé, Beslier, Beslière, Beslin, Besnard, Besnier, Boistard, Boisteau, Boistel, Bresnier, Cesbron, Chaslon, Chaslot, Chasteau, Chastel, Chastelain, Chastelard, CHastillion, Cosnard, Cosnay, Cosnier, Crespet, Crespin, Crespon, Fehesdin, Delastre, Delaistre, Demoustier, Deresme, Dislaire, Dislay, Dislé, Disleau, Dosne, Esmonin, Esnaut, Festy, Gasne, Gasnard, Gasnier, Gastellier, Greslon, Greslé, Guesnet, Guesnier, Guesnon, Guesnu, Hesbert, Herdin, Heslot, Heslouin, Husnot, Maisme, Maismin, Maismon, Maslard, Masnier, Menstrier, Mesdon, Meslant, Meslé, Meslier, Meslin, Mesiy, Mesmay, Mesme, Mesmin, Mesnard, Mesnier, Mesny, Meusnier, Mosnier Mousnier, Moustardier, Mousier, Musnier, Naslin, Nesme, Nesmond, Nesmy, Pesle, Peslherbe, Preslier, Reslut, Resve. 11.Dans les hydronymes suivants: l’Aisne, la Desbre, la Biesme, la Bresche, la Bresle, le Bras de Brosne, le Chesnay, le Coelson, le Cosne-de-Pénossan, la Croisne, le Couesnon, l’Escotais, l’Esvé, l’Esvre, la Grosne, la Guesne, l’Huisne, l’Huistrelle, la Leschère, la Mesvrin, le Mosnac, le Ruisseau de Rosnes, la Sousfroide, la Troësne, la Vesgre, la Vesle, le Viosne, la Vresme; et dans les oronymes suivants: Signal de Groscher(Creuse), Vosges. Cependant l's se prononce dans l’Esque, Rochers du Grand Ismin, Signal de Lascourt-Faucher, le Cosquer, le Kérustan /rivière du Morbihan/, l’Escaut, l’Escouette. II. Dans les noms commençant par Haut-, Font-, Mont-, Pont- t ne se prononce pas en règle ordinaire: Hautmont, Hautmoungey, Hautpoul, Hautvillers, Fontbedeau, Fontclaireau, Fontcouverte, Fontfrède, Fontgombault, Fontpédrouse, Fontvieille, Montbard, Montbazin, Montbéliard, Montblazon, Montcalme, Montdidier, Montfort, Montgolfier, Montlhéry, Montlieu, Montlosier, Montluc, Montluçon, Montmartre, Montparnasse, Montpellier, Montpensier, Montrachet, Montréal, Montredon, Montrouge, Montsoreau, Montsûrs, Pontcarré, Pontcey, Pontchardon, Pontcharra, Pontchy, Pontcirq, Pontgibaud, Pontleroy, Pontmain, Pontvallain. III. La prononciation de z final varie suivant les terminaisons. 1.-AZ.- Le z est muet dans les noms provençaux en –az: La Clusaz, La Forclaz, La Praz, La Vernaz, Saint-André-le Gaz etc. 2.-EZ.- Le z est muet dans la particule lez: Plessis-lez-Tours, Saint-Pierre-lez-Calais, etc.; dans Blanc-Nez, Canchonprez, Cherbuliez, Déprez, Desprez, Douarnenez, Dumouriez, Duprez, Forez, Cérusez, Grez-sur-Loing, Grez-Gaudechart, Gris-Nez, Guez de Balzac, Lainez, Renwez, Saint-Geniez, Séez, Saint-Tropez. Il se prononce [S] dans les noms du Midi de la France (exception faite de Saint-Tropez): Ambez, Bartez, Campouriez, Lombez, Orthez, Rodez, Saint-Julien-en-Jarez, Senez, Vez, Wez. 3.-OZ.-Le z est muet dans les toponymes: Chavanoz, Chevroz, Contrevoz, Cormoz, Echenoz, Marboz, Marloz, Vernioz et dans les noms de personnes: Buloz, Droz. 4. -Uz.-Le z se prononce [z] dans Luz, Saint-Jean-de Luz, Ormuz. VI. Dans les noms d'origine grecque, latine, germanique, flamande, néerlandaise, italienne, ainsi que dans les noms anciens (francisés ou non) le groupe ch se prononce [k]: Achab, Achjoeus, Acharnes, Achate, Achillas, Achillée, Antiochus, Bloch, Broechem, Christ, Etichove, La Périchole, Picrochole, Machiavel (machiavélique, machiavélisme), Mechelen, Michael, Michel-Ange(michelangesque), Michel Angelo, Munichois, Wichelen, Zacharias, Zacharie, Zurichois. V. Le groupe final -st est muet dans les noms français: Gast, La Gast, Saint-Loup-de-Gast, Maast-et-Vilaine(Aisne), Martin-Vast, Sottevast, Bonghest, Crémarest, Forest, Genest, Le Genest, Saint-Genest, Grimarest, Laforest, Marst, Beynost, Bibost, Saint-Julien-sur-Bibost, Borost, Bourg-du-Bost, Chambost, Champlost, Chârost, Cormost, Prévost, Prouvost, Pruvost, Saint-Clost, Saint-Jean-de-Niost, Behoust, Daoust. Il se prononce [st] dans: Le Lagast, Marrast, Plouguenast, Barlest, Brest, Ernest, Revest, Saint-Igest, Siest, Orist, Pleyben-Christ, Alost, Béost, Cost-Manbrun, Chiboust, Comte Beust et dans tous les noms étrangers: Bucarest, Budapest, Faust etc. Rem.I.- Les anthroponymes Dubost et Thiboust se prononcent suivant les individus qui les portent avec ou sans [st]. Rem.II.- On prononce [st] dans le Christ, mais Jésus-Christ se prononce sans [st], sauf dans le culte protestant. Rem. III.- Saint-Just se prononce ordinairement avec [st]. VI. Le groupe –lt est muet dans tous les noms en –ault et en –oult : Arnauld, Arnould, Boursault, Berthauld, Le Crould, La Rochefoucauld, Meursault, Perrault, Goult, Hérault, Renault, Reynauld, Rigault, Sault, Tibault, Quinault etc. VII. Le b est muet dans les anthroponymes suivants: Fabvier, Febvre, Lefebvre. VIII. L'x est prononcé [s] dans: Auxerre (ois), Auxois, Auxon, Auxonne, La Bouëxières, Bouxières, Bruxelles (ois), Bruxières-les-Mines, Buxy, Uxelles. Il nous a paru utile de faire le point et de présenter les résultats de nos recherches personnelles. Ils sont fournis par des enquêtes dans les ouvrages théoriques, les dictionnaires et en partie par des correspondants. Tous les noms portant des difficultés de prononciation ne sont pas enregistrés: nous avons laissé de côté beaucoup de noms obscurs, sur lesquels nous étions mal documentés, sans parler de tous ceux qui ont échappé à nos enquêtes. Nous croyons que les noms qui offrent une fréquence plus ou moins grande ont été incorporés. BIBLIOGRAPHIE 1. J. Cellard, Trésor des noms de familles, Paris, 1999. 2. N.Chigarevskaya, Traité de phonétique française, Moscou, 1973. 3. A. Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de famille et des prénoms de France, Paris 1951. 4. B. Dantier, Introduction à la Préface au Dictionnaire de la langue française d’Émile Littré, 2003. 5. Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d'Alain Rey, Paris, Le Robert, 1992. 6. P. Fouché, Traité de prononciation française, Paris, 1959. 7. M. Huchon, Histoire de la langue française, LGF, 2002. 8. P. Léon, Phonétique et prononciations du français, Paris, 1992. 9. É. Littré, Dictionnaire de la langue française, 1980. 10. A. Martinet, La prononciation du français contemporain, Genève, 1971. 11. Petit Robert universel des noms propres, Paris, 1994. 12. R. Thimonnier, Le système graphique du français, Paris, 1967. 13. G. Zink, Phonétique historique du français, PUF, 2006. ________________ [1] B. Dantier Introduction à la Préface au Dictionnaire de la langue française d’Émile Littré, 2003. [2] N.Chigarevskaya, Traité de phonétique française, Moscou, 1983, p. 235. [3] R. Thimonnier, Le système graphique du français, Paris, 1967, p. 34. [4] A. Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de famille et des prénoms de France, Paris, 1951, pp. 19-20. [5] G. Zink, Phonétique historique du français, PUF, 2006, p. 24. [6] J. Cellard, Trésor des noms de familles, Paris, 1999, p. 7. [7] É. Littré, Dictionnaire de la langue française, [8] Petit Robert universel des noms propres, Paris, 1994. [9] P. Fouché, Traité de prononciation française, Paris, 1959, pp. 27, 365.